Patrick Peloso

by L'Art à Genève
12 avril 2019

Marchand indépendant, Art Moderne, design et objets du XXe siècle.

Votre rôle dans le monde artistique ?

Partager ma passion pour une certaine esthétique. Rendre sensible, conscient, au travaux d’artistes, de créateurs. Ouvrir des portes sur des pensées, des réflexions. Parler d’argent qu’ensuite. Ou jamais…

Quel a été le déclic ?

N’ayant pas grandi dans un milieu artistique, j’ai été emporté au contact d’oeuvres fortes qui m’ont donné chair de poule et envie d’apprendre. Mallet-Stevens, Depero, Csáky, Sant’Elia, Outerbridge, Kupka, Serra…la liste est longue. 

Aujourd’hui quelle est votre motivation ?

Apprendre encore. Observer, ressentir, rêver.

Votre rapport au marché de l’art ?

Observateur amusé

Le courant artistique que vous préférez ?

Réponse difficile. Allons aux premiers souvenirs. Une claque, un maelstrom dans l’âme : le futurisme italien.

La qualité que vous préfèrez chez un artiste ?

La sincérité de la démarche, même dans l’absurde.

Ce que vous redoutez le plus chez un artiste ?

La compromission, le mensonge, la traîtrise

Quel est le rôle d’un musée d’art contemporain ?

Présenter l’art, la recherche de son temps. Il devrait cependant créer de nécessaires ponts avec le passé par la contextualisation. Pour comprendre l’aujourd’hui, regarder l’avant.             

Quelle est la tendance aujourd’hui sur le marché de l’art ?

Peut-être cette question que l’on m’a posée récemment : « Combien vaudra cette oeuvre dans cinq ans ? »

L’oeuvre d’art est-elle un objet sacré ?

Elle l’est pour certains. Je le comprends parfaitement. 

Quelle est pour vous la ville la plus artistique ?

Voyons le monde comme étant cette ville.

Que seriez-vous sans l’Art ? 

 Des vilains vous diront que je le suis déjà : Triste !

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