Karen Maarek
Karen Maarek dessine à travers ses sculptures les sensations éprouvées et leurs répercussions mentales et physiques. Ses créations soulèvent les questions du lien fusionnel et du détachement, de l’illusion et de la vibration des sentiments à travers le temps.
A la recherche de la femme perdue…
La découverte des sculptures de Karen Maarek m’a inspiré ce titre. Seule une femme peut créer ainsi, de manière aussi intime, puisqu’elle est Femme.
N’allez surtout pas croire que je vais vous proposer une approche genrée de l’art, surtout pas ! Mais seule une femme peut aussi magistralement mettre en œuvre les secrets de l’âme féminine. Ce fut en tout cas mon ressenti.
Il y a des sculptures où vous sentez le travail des doigts dans la matière, leurs efforts pour la dominer. On y devine une âpre lutte où la matière se rebelle, se modèle à contre cœur au diktat de l’artiste.
Chez Karen Maarek, rien de tout cela ! La matière s’efface au profit d’une expression de son âme de femme, de ses recoins secrets, tout en courbes et arabesques, en pleins et en vides. L’aspect lisse et travaillé de ses sculptures fait oublier la perfection du travail technique pour mieux laisser éclater sa réflexion artistique sur la femme.
Et c’est ce qui, paradoxalement, rend son travail si sensuel... On a envie d’y poser sa main, de caresser les ondes du corps féminin mais aussi de répondre à cet instinct très masculin de protéger cette femme-sculpture qui se met son âme à nu.
Dans les sculptures de Karen Maarek, vous ne trouverez pas de vrai visage, pas de vrai corps… car à travers l’expérience de sa propre vie, elle vous raconte les femmes, LA femme. L’éternel féminin, avec ses doutes, ses angoisses, ses béances, mais aussi avec sa force redoutable, dont en priorité celle de les admettre, de vivre avec, dénuée de tout égo.
On est au cœur de la vérité, donc de la liberté vraie. Car vivre et créer des illusions est un chemin privilégié vers l’aliénation, tiré du grec alienus, signifiant étranger, en l’occurrence ici étranger à soi-même.
Découvrez sans délai cette artiste… Placez une de ses sculptures devant un sofa (série Ghost Princess, ou Hole Woman, Vapeur Chimérique, ou encore Destins Croisés et Torsion, etc), allongez vous, regardez, laissez vous aller. Et si la femme n’est pas l’avenir de l’homme, vous saisirez toutefois cette idée qu’elle est son complémentaire bienveillant, et non son opposé. Et par les temps qui courent, ce serait une belle redécouverte…
Je vous renvoie à son site internet : karenmaarek.net . Et sur le lien univers K, où elle vous explique mieux que quiconque son chemin créatif, ses influences et sa recherche.
N’oubliez pas non plus son Instagram : karenmaarek_sculpturek
P.S. : Ses œuvres sont des pièces uniques. Toutefois, elle peut accepter de faire de tirages d’artistes en bronze (maximum 8 exemplaires) signés.
Karen Maarek, artiste-sculpteur française a passé son enfance entre l’Espagne et le Maroc, bercée par les effluves de la nature et de la Méditerranée.