
Balthazar Lovay
Balthazar Lovay. Lovay Fine Arts se consacre à la présentation des pratiques innovantes et critiques d'artistes internationaux, émergents et historiques.
Votre rôle dans le monde artistique ?
Galeriste (auparavant curateur et directeur de Kunsthalle).
Quel a été le déclic ?
Créer des relations sur le long terme avec les artistes.
Aujourd’hui quelle est votre motivation ?
Avoir un impact positif, pour les artistes que je représente et les collectionneurs qui me suivent.
Votre rapport au marché de l’art ?
Le marché de l’art est un outil, qui permet l’existence d’un écosystème artistique, de faire vivre des artistes, de financer des projets ambitieux, d’investir dans des productions, de faire grandir des carrières, proposer des expositions de qualité au public !
Le courant artistique qui vous touche le plus ?
Difficile de choisir ;-))
La qualité principale du collectionneur ?
Curiosité et conséquence.
La qualité que vous préférez chez un artiste ?
Leur regard unique sur le monde.
Croyez-vous à la vente d’œuvres d’art en ligne ?
Oui. Cela n’est plus à douter depuis quelques années. Aujourd’hui la tendance est plutôt à des principes plus sophistiqués, plus exclusifs d’Apps comme Docent ou the Fair Warning App.
Que pensez-vous de la prolifération des foires d’art contemporain ?
Un phénomène commencé il y a un peu plus de 15 ans déjà, et qui continue, sur l’Asie en particulier. En revanche, ce qui est plus original et prometteur aujourd’hui sont des projets hybrides qui fleurissent : Des rassemblements de galeries, plus légers, plus agiles, plus courts, dans des lieux originaux et qui offrent des expériences différentes aux visiteurs et aux collectionneur.euses. En Suisse le Basel Social Club; le nouveau Gallery House Zürich qui ouvrira le 13 et 15 juin à Zürich ; The Post Art Fair à Los Angeles, ou Concilium à Cremona en Italie cet automne, parmi d’autres.
Quelle est la tendance aujourd’hui sur le marché de l’art ?
Il y a toujours des tendances multiples dans les marchés de l’art. Mais globalement, une tendance à la prudence me semble déjà dessiner quelque chose de sain : l’intérêt pour la valeur intrinsèque des œuvres et artistes, leur intérêt qualitatif et historique sur le moyen et le long terme. Donc moins d’excitation pour des modes passagères.
L’œuvre d’art est-elle un objet sacré ?
Elle est double, elle est un objet symbolique, elle est pensée, elle est philosophie, elle est spirituelle ; et en même temps elle est un objet de consommation et d’échange économique. C’est toute sa complexité.
Quelle est pour vous la ville la plus artistique ?
Il y en a tellement…
Que seriez-vous sans l’Art ?
Je n’ai pas encore essayé !